jeudi 27 novembre 2008

Conflit au laboratoire

En temps que professeur de sciences physiques je me dois de faire faire des expériences aux élèves. Effectivement c'est une science expérimentale en tout premier lieu. Pour chaque TP on doit préparer du matériel, élaborer des protocoles. Le travail des enseignants étant d'enseigner, nous avons au lycée deux aides laboratoire. B-Labo qui travaille pour la physique et S-Labo pour la chimie.

Lorsque nous avons une demande de matériel dans un laboratoire, il nous suffit de l'écrire dans un cahier prévu à cet effet au moins 24h à l'avance. Ceci pour être sûr d'avoir le matériel et de laisser aux préparateurs le temps de tout organiser.

N'étant pas du tout familier avec ces méthodes je préfère directement passer par le préparateur. Je demande s'il est possible d'avoir tel ou tel produit, tel ou tel appareil puis une fois que nous nous sommes mis d'accord je note sur le cahier.

Depuis les vacances de la Toussaint S-Labo a dû s'absenter pour des raisons personnelles et B-Labo se retrouve donc à gérer les demandes des sept professeurs de sciences physiques pour les deux laboratoires. Je comprend que ce soit quelque chose de compliqué à gérer et je comprend aussi très bien son énervement à se retrouver seul.

Depuis il nous est demandé de noter le matériel que l'on désire plusieurs jours à l'avance. Ceci me pose de gros problèmes parce que je ne prévois pas aussi loin et que de toute façon je modifie toujours beaucoup de choses lorsque je parle avec mon tuteur. J'arrive cependant à prévoir suffisamment en ce moment, même si B-Labo proteste souvent parce que je ne mets le matériel que 48h à l'avance.

Bref, ayant hier reçu le changement d'emploi du temps, je me dois aussi de modifier mon planning et je me suis empressé ce matin d'aller prévenir B-Labo que je changeais mon matériel pour samedi. Or ce même matin, J-Prof a ajouté un TP pour demain et donc l'ambiance était quelque peu tendue. J'ai donc reçu un "non" catégorique concernant la modification de matériel que j'ai demandé. Etant de nature assez très patiente, j'ai laissé B-Labo protester en étant de plus en plus agressif. Une fois son laïus terminé je lui fait remarquer que c'est le directeur adjoint qui a décidé de cette modification et que je n'y suis pour rien. Ce a quoi il me répond "Je n'y suis pour rien non plus, moi je m'occupe de rien. Tu n'as qu'à passer demain pour préparer ta salle tout seul."

Sauf que demain je suis à l'IUFM dans une autre ville et que je ne pourrai pas préparer la salle. Donc me voilà rentré chez moi énervé, en colère, frustré. Car oui le TP de J-Prof sera prêt demain, alors que le mien ne le sera pas. Est-ce parce que je suis stagiaire qu'il se permet de m'envoyer promener de la sorte ?

Enfin j'ai réussi à réfléchir à une nouvelle façon d'organiser mon évaluation d'option de façon à ne pas changer le matériel, et surtout à pouvoir faire tenir le tout en une heure et non plus en deux.

D'ailleurs il faut que je retourne rédiger tout cela.

mercredi 26 novembre 2008

Les joies de l'imprévu

Comme tout le monde s'en souviendra, en tout cas moi j'ai pas oublié, j'ai une visite de mon superviseur ce samedi. Pour l'occasion j'avais une modification d'emploi du temps. Je devais faire cours de physique de 8h à 9h, puis discussion de 9h à 10h. Enfin de 10h à 12h j'avais prévu une évaluation pour mes élèves d'option.

Or voilà que je reçois un coup de fil tout à l'heure. Un portable dont je ne connais pas le numéro, on sait jamais, je décroche.

"- Bonjour Y-Prof, ici J-IUFM.
- Bonjour J-IUFM.
- Vous vous souvenez que je devais venir vous visiter samedi n'est-ce pas ?"

Heu... aurais-je pu oublier ça ? Enfin bref, vu mon excellent niveau en français je note immédiatement l'utilisation du temps dans cette phrase qui laisse présager une modification dans l'organisation de la visite.

"- Bien sûr. Vous deviez venir de 8h à 9h.
- J'ai parlé à votre proviseur adjoint et il se trouve qu'il n'est pas d'accord avec la libération de votre classe de 9h à 10h. Je viendrai donc de 9h à 10h, et vous serrez déchargé de vos enseignements de 10h à 11h pour notre discussion. Cela ne vous dérange pas ?
- Heu... très bien. Cependant vu la progression que j'ai construite, je n'ai qu'une heure de cours, et je vais devoir annuler mon évaluation d'option que j'avais prévue.
- Je sais que je vous préviens un peu tard, mais c'est votre proviseur adjoint qui a décidé cela. Par contre cela vous dérangerait-il si je venais non pas une heure, mais bien les deux heures ?
- Si vous voulez, je n'y vois pas d'inconvénient. De plus les élèves étant plus calmes la première heure, vous pourrez les voir sous un bon angle."

Alors là je me demande si j'ai pas dit une bêtise. D'un autre côté J-IUFM doit bien se douter que les élèves sont toujours plus dissipés lorsque c'est leur dernier cours de la semaine, d'autant plus un samedi matin.

En tout cas me voilà avec un cours à modifier pour présenter pendant 2h quelque chose de bien construit mais aussi une évaluation à réfléchir de nouveau pour que je puisse faire travailler mes élèves d'option.

Je note juste que l'IUFM doit nous prévenir 10 jours à l'avance des horaires de visite pour être dans la légalité. N'y a-t-il pas un problème dans ce cas présent.

Allez j'ai une activité de chimie sur l'historique de l'atome qui m'attend.

mardi 25 novembre 2008

Le texte sacré

Comme je l'ai déjà expliqué, tout le cours et les évaluations s'appuient sur le Bulletin Officiel. Pour chaque chapitre on trouve une liste de compétences que les élèves doivent acquérir et il ne nous est possible de les interroger que sur cette liste là.

Je vais me permettre de parler pour la première fois d'un de mes collègues, D-Prof. C'est un professeur qui travaille beaucoup avec mon tuteur et qui s'intéresse aux directives de l'IUFM et du ministère. Nous parlions donc tous les deux du chapitre dont je suis en train de faire l'évaluation et nous avions un problème d'interprétation.

Il est écrit dans le BO : "Connaître et appliquer les loi de Descartes sur la réfraction". Très bien, mais cela veut dire quoi ? Dans le "connaître" on attend une récitation des lois, cependant nous avons là un problème de limite. En simplifiant grandement pour les néophytes, dans ces lois on détermine comment se comporte un rayon lumineux lorsqu'il passe d'un milieu à un autre. Personnellement je demande aux élèves de me donner les lois sous forme de phrases, mais je demande aussi un schéma explicatif. Et là il y a sujet à interprétation. Le schéma fait-il parti de des lois de Descartes ? Faut-il qu'ils fassent tout tout seul, ou doivent-ils juste le compléter ?

D-Prof a alors dit : "C'est comme la Bible ou le Coran, on a un texte, mais tout est question d'interprétation. Il faut aller demander à un sage" (sous entendu un formateur de l'IUFM, et ca tombe bien j'en vois un samedi).

Finalement avec S-Prof (mon tuteur) on parle longuement de l'interprétation du BO. Il faut avouer que les textes sont tellement concis qu'on peut comprendre beaucoup de choses dans une simple phrase. Par exemple "Connaître la structure de l'atome", oui mais à quel point ? Jusqu'où faut-il pousser la description ?

Finalement on en arrive à un des points que je trouve intéressant dans l'éducation nationale. Qui s'intéresse aux divergences d'interprétation ? Pourquoi n'y a-t-il que deux de mes collègues qui parlent de ça avec moi ? Les autres cherchent-ils vraiment à faire évoluer leurs cours ? On a tellement de clichés sur les enseignants, que je ne sais même plus auxquels je dois me fier.

En tout cas je vais continuer à réfléchir à tout cela, et continuer à harceler S-Prof de questions sur les limites du programme. Au moins il verra que c'est un point qui m'intéresse.

samedi 22 novembre 2008

Les mutations

Les dates de demande de mutations sont enfin arrivées, ainsi les explications qui vont avec.

Lorsque l'on est professeur on peut demander chaque année à participer aux mouvements, c'est-à-dire que l'on peut demander une mutation. En tant que stagiaire on ne demande pas une mutation mais directement une affectation.

Ce mouvement, qui s'apparente à un grand jeu de chaises musicales, se décompose en deux phases.
Tout d'abord on trouve le mouvement inter-académique. C'est le premier que l'on demande. On doit faire le choix des 31 académies où l'on accepte d'être affecté. En gros on classe les académies de celle qui nous intéresse le plus jusqu'à celle qui nous ferait presque démissionner. Une fois les résultats de ce premier mouvement annoncés, on passe au mouvement intra-académique, où ici on va demander un poste.

Comment le ministère décide-t-il du placement de chacun ? Eh bien en fonction des points, c'est une sorte de grand jeu très amusant (oui c'était ironique). Alors nous allons directement traiter un exemple : Y-prof.
Avant toute chose je dois parler des échelons. Dans l'éducation nationale on est payé par échelon. En fonction de son ancienneté et de ses notes d'inspection, on passe d'un échelon à un autre, c'est-à-dire que l'on a une augmentation. Pour les trois premiers échelons on attribue 21 points, puis par échelon on gagne 7 points supplémentaires.
Pour les stagiaires, nous sommes d'échelon un, donc nous partons tous avec 21 points.
Lorsque l'on demande son affectation dans l'académie où l'on a fait son stage on a un bonus de 0,1 point.
De plus pour cette première participation au mouvement, nous est offert un petit bonus de 50 points (que l'on peut utiliser n'importe quand pendant 3 ans). Je compte l'utiliser cette année pour rester dans mon académie. Cette bonification IUFM ne s'applique que pour le premier choix.
Ajoutons à cela que mon conjoint travaille dans mon académie en CDI et que nous sommes pacsés. Par rapprochement de conjoints j'ai donc 150,2 points en plus valables sur l'académie en question et sur les académies directement limitrophes.

Donc un petit calcul de mathématiques (les professeurs de physique aussi ont le droit de faire des calculs compliqués) : 21 + 0,1 + 50 + 150,2 = 221,3 points.
Voilà je suis content j'ai plein de points, mais seulement pour l'académie où j'effectue mon stage, pour les autres j'en ai moins.

MAIS naturellement les barres d'entrée dans les académies changent chaque année en fonction des demandes de tous les enseignants. Je ne sais donc absolument pas si j'aurai assez de points pour rester dans mon académie.
La réponse sera le 19 mars, en attendant il faudra être patient.

Je n'ai ici présenté que mon cas qui est déjà très particulier. Beaucoup de mes collègues n'ont pas le pacs qui apporte tant de points. Il y a aussi les gens qui ne veulent pas rester dans l'académie de leur stage qui n'ont pas le petit 0,1 point si important.
Et là je ne parle pas des clauses d'utilisation de la bonification de 50 points IUFM qui se reporte dans le mouvement intra-académique, même si on a pas eu l'académie du premier choix.
Notons ensuite qu'il y a des points supplémentaire si on est dans des établissements "Ambition Réussite" (les anciens "Zone d'Enseignement Prioritaire") pendant 5 ans.
Il y a des points bonus chaque année où on est loin de son conjoint, ainsi que des points bonus si on effectue toujours le même choix d'académie en premier vœux.

Enfin autant de règles qui rendent la prévision du système impossible. Alors maintenant croisons les doigts pour que j'aie mon affectation.

vendredi 21 novembre 2008

Première visite

J'ai reçu hier un mail de mon superviseur m'annonçant qu'il viendra me visiter samedi prochain de 8h à 9h.

L'IUFM se doit de nous suivre au cours de cette année de formation. Naturellement le meilleur moyen de savoir si on sait enseigner, eh bien c'est de venir suivre un de mes cours. Donc justement mon gentil superviseur IUFM (gentil non pas réellement au sens ironique puisque je ne le connais presque pas, je l'ai vu une fois lors d'un oral l'année dernière et il m'avait paru très gentil, et une autre fois cette année à l'IUFM et il a très peu parlé) va venir me voir.

Théoriquement j'ai cours en classe complète de 8h à 10h, mais comme la visite doit être suivie d'une heure d'entretien, les élèves ne viendront samedi matin que de 8h à 9h. Je suis pas sûr qu'ils apprécient.

Sinon il faut naturellement préparer tout un tas de documents pour l'occasion. Il faut apporter tous ce que l'on a donné à la classe depuis le début de l'année, les cahiers de texte, en fait tout ce qui atteste de notre travail. Et me voilà donc en train de préparer la séance de samedi prochain avec le plus de sérieux possible.

Théoriquement on est censé suivre deux règles importantes pour cette visite. D'abord il faut faire un cours comme on fait habituellement, cela pour être honnête avec les formateurs et pour ne pas "perdre" les élèves avec des méthodes différentes. Ensuite il faut construire sa séance de façon à présenter des activités différentes au formateur.

Pour ma part je vais présenter à cette séance l'introduction du chapitre sur la notion de référentiel. Donc je vais consacrer une petite partie au début du cours à corriger des exercices, ensuite une partie de travail des élèves avec une animation informatique et l'analyse d'une situation qui leur posera (je l'espère) un problème, et enfin le cours lui même.

Donc n'oubliez pas une petite pensée pour moi samedi en huit.

Parfois on les rencontre dehors

Hier il y avait grève de l'éducation nationale. Dans mon lycée il n'y avait donc pas de service de restauration.
De mon côté j'avais cours à l'IUFM mais ma formatrice n'était pas là donc je me suis retrouvé à manger en ville avec un ami. Alors que nous sortions de notre mal-nutrition d'un Quick, nous croisons aux caisses toute ma classe d'option. Sur le coup je suis resté un peu figé puis les "Oh monsieur !", "Bonjour monsieur" ont débarqué. Je les aime bien ces élèves alors ça m'a fait plaisir, mais j'ai surtout été amusé par la réaction de mon ami qui n'a pu retenir un "Mais ils sont bien plus petits que ce à quoi je pensais, ils sont vraiment en seconde ?".

La question que je me pose souvent, c'est quel comportement dois-je adopter lorsque je croise des élèves hors de l'établissement. Être normal ? Être "enseignant" ? Je suis un grand amateur de littérature à la fois classique (ce qui fait très sérieux), mais aussi de manga. Si un élève me croise là bas, doit-il savoir que j'ai une bibliothèque de manga qui couvre la moitié de ma chambre ? Doit-il savoir que j'ai quatre consoles et tout un tas de jeux allant avec ?

J'avoue ne pas trop savoir. Le lien qui se crée avec les élèves au fil du temps est-il une bonne ou une mauvaise chose ? Je ne sais pas trop quoi répondre, nul n'est d'accord sur ce point. Alors je crois qu'il faudra que je "subisse" encore un peu cette vie pour me faire mon opinion.

Le Socle

J'aimerais aujourd'hui parler du socle. C'est un texte du ministère de l'éducation nationale concernant le but éducatif de l'enseignement.
Pour ceux qui veulent le texte officiel c'est ici.

Ce texte est donc relatif au socle commun de connaissances et de compétences. C'est-à-dire qu'il traite de tout ce qu'un élève doit savoir au sortir du système éducatif.

Le socle est constitué de sept piliers qui constituent selon le ministère la base de la citoyenneté. Un petit détail de ces piliers :

Première pilier : La maîtrise de la langue française
L'expression écrite et orale avec notamment la récitation de texte littéraire.
Le vocabulaire, la grammaire, l'orthographe.
(J'aime bien le dernier point de ce pilier "Développer l'intérêt pour la lecture", "le goût pour l'enrichissement du vocabulaire", "le goût pour la puissance émotive de la langue").

Deuxième pilier : La pratique d'une langue vivante étrangère
Il faut que cet apprentissage commence au primaire ou au collège.
Il faut pratiquer et s'approprier la langue.

Troisième pilier : Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique
Moi c'est dans ce pilier que j'interviens réellement.
En mathématiques on demande de créer les réflexes de calcul avec la maîtrise du calcul mental. On demande aussi la notion de raisonnement et la démonstration mathématique.
Concernant la culture scientifique et technologique, on cherche à donner à l'élève des bases de connaissance de notre monde. Comment est construit l'univers, ce que la chimie permet de faire, comment est construit un être vivant ainsi que ce que la technologie humaine est capable de faire et son implication sur l"environnement.

Quatrième pilier : La maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication
On doit apprendre aux élèves à se servir d'un ordinateur, de différents logiciels ainsi que des règles concernant l'utilisation de ces outils

Cinquième pilier : La culture humaniste
Dans ce pilier on cherche à apprendre à l'élève à comprendre le monde dans lequel il vit. On explique ce qu'est l'Europe, la France. Connaître à la fois les caractéristiques géographiques et politiques. Connaître l'histoire de tout cela.
Les droits de l'homme.
Ce que je trouve amusant c'est "la connaissance des textes majeurs de l'Antiquité (l'Iliade et l'Odyssée, récits de la fondation de Rome, la Bible)".

Sixième pilier : Les compétences sociales et civiques
On trouve aussi différents éléments sur comment vivre en société et comment se préparer à sa vie de citoyen.
Le code de conduite, les sphères professionnelle, publique et privée, l'éducation à la sexualité et la santé.
Naturellement on trouve aussi la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (à lire),
ainsi que la Convention internationale des droits de l'enfant (à lire aussi).
Le drapeau français, la devise, l'hymne nationale, la démocratie etc...

Septième pilier : L'autonomie et l'initiative
Il faut apprendre aux élèves les processus d'apprentissage (et voilà que nous retrouvons la métacognition).
C'est ici que l'on trouve l'environnement économique et la notion d'entreprise (je ne l'aurai pas mis dans ce pilier personnellement). C'est donc ici qu'il faut voir l'orientation j'imagine.
Enfin on trouve cette phrase "L'envie de prendre des initiatives, d'anticiper, d'être indépendant et inventif dans la vie privée, dans la vie publique et plus tard au travail, constitue une attitude essentielle".


Voilà à quoi je participe depuis la rentrée des classes. Comme on peut le voir tous les professeurs interviennent un peu dans tous les piliers à différents niveaux. Que ce soit pour apprendre la langue française, l'utilisation d'une langue étrangère, le respect des règles de l'établissement, la culture générale et tant d'autres points.

Au début j'ai eu du mal à bien percevoir le socle, mais une fois qu'on a bien plongé dans le texte je trouve que c'est un bon résumé de ce à quoi doit mener effectivement le système éducatif. Je continue cependant à me demander si tout cela n'est pas un peu trop utopique. D'un autre côté n'est-ce pas le but de tout cela ? Être trop utopique de façon à s'approcher au maximum de cette utopie ?

samedi 8 novembre 2008

La reprise

Et voilà que c'est reparti.
Aujourd'hui j'ai retrouvé mes deux classes avec joie, mais aussi avec un peu de crainte. Curieusement j'étais assez stressé.

J'ai eu beaucoup de mal à me mettre à jour pour le retour. Que ce soit pour mes cours de tronc commun ou que se soit les TP pour mon option, j'avoue avoir eu du mal à tout faire. Pour ma classe principale j'ai réussi à écrire mon cours et je pense que je me suis pas mal débrouillé, par contre pour l'option j'ai plus jonglé je trouve. Enfin ils avaient pas l'air trop traumatisé les petiots.

Pour mes deux premières heures j'ai eu six absents. Ça promet pour le TP de lundi. Avec le pont je risque de me retrouver à peine en demi-groupe. Espérons cependant qu'ils seront là. Ça m'arrangerait parce que j'ai bien bossé ce TP.

Enfin voilà je suis de retour, déjà fatigué, mais prêt à affronter ces prochaines semaines. Direction la préparation du DS de la semaine prochaine que j'ai toujours pas tout à fait fini.